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Pourim : « Le Masque du Monde & la Délivrance du Peuple Juif »

 

     L’histoire de Pourim est plus ancienne que celle de Hanouka. Alors que Hanouka se situe à l’époque du Second Temple de Jérusalem ; Pourim remonte à l’exil babylonien, qui a duré depuis la destruction du Premier Temple de Jérusalem jusqu’à la construction du Second Temple.Nos Sages nous explique que lors du Machiah, Pourim sera la seule fête que l’on fêtera. La fêtes de Pourim a été institué par Mordéhaï, l’oncle de Esther. Cette dernière commémore la délivrance des Juifs de l’empire Perse du plan d’extermination décrété par Haman, le  ministre du roi Assuérus (Arachvéroch ). Pourim est célébré le 14ème jour du mois hébraïque d’Adar, et signifie littéralement en perse « Tirage au sort « . Cette fête joyeuse révèle la Main de D.ieu cachée dans les évènements des hommes. C’est la date où le peuple juif devait être exterminé mais le miracle se produisit, grâce à la Haute Providence à travers les actions d’ Esther, la Prophétesse. C’est un jour que toute la famille doit célébrer, non seulement les adultes mais aussi les enfants,garçons et filles, qui eux aussi doivent être encouragés à accomplir les Mitsvot de la fête. D’autre part, dans la Meguilat Esther, il n’est aucune fois  mentionné le nom de D.ieu, or, nous comprenons que dans certains passages, le mot « Roi » fait sujet du Roi des rois. Dans un monde où D.ieu semble être absent ( le livre d’Esther et le Cantique des cantiques sont les seuls livres de la Bible où le nom de D.ieu n’est pas mentionné), les juifs sont alors menacés d’extermination. En effet, Arachvéroch, roi de Babylone, régnait sur 127 Provinces, qu’on considérait comme le monde dans sa totalité, et les juifs n’avaient nul part où fuir . Haman, descendant directe de Essav (frère  jumeau de Yaacov ) et d’Amalek, ministre du roi, a persuadé celui-ci de faire publier un décret contre le peuple Juif pour se venger de Mordehaï, le juif et rabbin de la communauté , qui avait refusé de se prosterner devant lui. Le roi avait ‘tiré au sort » une date afin d’anéantir le peuple juif, et ça tomba le 13 Adar; nous comprenons mieux la signification du mot « Pourim ». Mordéhaï et Haman se connaissaient bien avant cela. Ils s’étaient croisé dans le désert et Haman le supplia de lui donner de quoi boire et de quoi manger; pour cela, ils furent un pacte gravé sur la chaussure de Mordéhaï qui stipulait que Haman appartenait à Mordéhaï, et que, depuis ce jour ce fut son esclave. On comprend de là, la réaction du Rabbin : Non seulement il ne voulut pas se prosterner car c’était un signe d’idolâtrie (on ne se prosterne que devant D.) mais aussi car Haman était son esclave.

 

Un Chabbat, le roi Arachvéroch organisa un festin et invita tous les juifs pour les faire fauter . Mordéhaï avait catégoriquement stipulé de ne pas s’y rendre. En effet, les babyloniens possédaient les ustensiles du Beth Hamikdach qui nous avaient volé lors de la destruction de ce dernier, et les kéliim (ustensiles) sont devenus tamé (impure) et les utilisaient. Vachti, reine de Babylone et épouse du roi Arachvéroch, ne voulut pas descendre au festin car elle eut un bouton d’acné sur le visage. Cette femme était mauvaise, elle obligeait les femmes juives à travailler le Chabbat en les tirant par les cheveux où leur foulard. Le roi, afin de montrer son autorité et sa crédibilité fut pendre sa femme en gage d’exemple. Vachti fut pendu un Chabbat. Par la suite, ne pouvant gouverner sans reine, le roi demanda à toutes les filles du royaume de se présenter. Esther fut choisit parmi toutes les prétendantes. Le roi avait une affection profonde pour Esther, mais malgré cela, elle cacha son identité juive afin de ne pas trahir ce qu’elle manigançait pour sauver son peuple. Entre temps, Mordéhaï qui parlait 70 langues, entendu un complot que deux gardiens du seuil préparaient pour tuer le roi. Mordéhaï prévenu le roi et ce dernier fut introduit dans le « livre des Chronique  » du royaume en expliquant que ce jour le rabbin Mordéhaï m’a sauvé la vie. Lors d’un affreux cauchemar où Esther et Haman complotaient contre lui, il pensa à ses fidèles serviteur, et se rappela que Mordéhaï lui avait sauvé la vie. Il le récompensa et, Haman furieux commença a construire une potence pour faire pendre Mordéhaï sans le consentement de Arachvéroch.

 

Par ailleurs, les juifs croyaient qu’ils allaient être sauvé grâce à Esther et considéraient comme acquis et délaissaient la torah et les mitsvot. Or, Esther organisa un banquet et invita Haman pour leur faire croise qu’elle c’était mise du côté du premier ministre. Désespérés, ils commencèrent à prier et à faire techouva. Car seul le peuple entier, un peuple uni vers D. peut amener la délivrance. Ainsi, Esther demanda à tout le peuple juif de jeûner pendant trois jours avec elle et de prier, tandis que Mordéhaï parcourut la ville couvert de cendres, en signe de deuil pour rassembler les juifs.  Esther après trois jours de jeûne va au devant du roi, au péril de sa vie, et finit par dévoiler son identité juive et le complot qui vise sa communauté. Elle démasque le tyran.  Situé sur le balcon, Haman la supplia d’être clémente, le roi pris cela comme de la convoitise envers son épouse et vît la potence construit à son insu dans la cours royale. Alors, le roi Arachvéroch autorise les juifs à se défendre contre les attaques décrétées par le ministre. Haman est pendu avec ses 10 fils. On envoya des lettres à tous les Juifs, dans les cent vingt-sept provinces du roi Assuérus. Elles contenaient des paroles de paix et de fidélité. Par la suite, Mordéhaï est nommé premier ministre du roi.Pour qui vit (encore) en-dehors d’Eretz Israël, Pourim nous apprend que Hachem accomplit des miracles en n’importe quelle partie du monde, en faveur de ceux qui par leurs actes et leurs pensées Lui sont fidèles. Toutefois, pour discerner ces miracles, il faut déchirer le voile naturel qui les enveloppe, il faut percer l’apparence de faits divers que prennent les miracles de Hachem en-dehors d’Eretz Israël.D’ailleurs, l’usage populaire de se déguiser à Pourim, doit être bien compris comme notre affirmation que quelle que soit la manière dont Hachem déguise Ses miracles, sous l’aspect de faits naturels, nous nous sentons indéfectiblement capables d’y voir de vrais miracles. Nous décodons les faits apparemment naturels qui cachent de vraies interventions de Sa main.De même que chaque année, la fête de Chavouoth nous incite à renouveler notre engagement envers Hachem, du fait de la crainte que nous inspire Mattan Tora (le Don de la Tora), ainsi, chaque année, la fête de Pourim est l’occasion de renouveler et de renforcer notre fidélité à Hachem et à Ses Mitsvot.

HISTOIRE

 La conquête babylonienne mit fin au premier Etat juif (période du premier Temple). Sur les rives de Babylone, les déportés firent le serment de ne jamais oublier leur patrie : « Si je t’oublie Jérusalem, que ma droite me refuse ton service, que ma langue se colle à mon palais si je ne place pas Jérusalem au-dessus de toutes mes joies » (Tehilim 137, 5-6).

 Le Temple de Jérusalem détruit, l’indépendance d’Israël perdue depuis 70 ans, les Juifs étaient dispersés sur des terres étrangères. La fin de l’exil annoncée par les Prophètes ne s’était pas réalisée et l’oubli de soi faisait ses premiers effets. C’est à ce moment que l’ennemi se leva pour mettre en oeuvre ses plans, Haman le ministre du roi Perse Arachvéroch. Haman, descendant de la tribu d’Amalek férocement anti-juif, il avait conçu le projet de résoudre la « question juive » pour toujours en exterminant tous les juifs, hommes, femmes et enfants, dans le monde entier en un seul jour.  Ce jour- là, il tira au sort, celui-ci designa le 13 Adar. Grace aux envoyé de D. : Mordéhaï et Esther, ainsi que par la techvoua du peuple juif, nous avons gagner la guerre contre les goyim et le 14 Adar fut les réjouissances (Pourim).

 C’est une histoire de courage et de sacrifice de soi, d’abord ceux d’Esther et Mordéhaï, en ensuite ceux du peuple juif. Car, pendant toute l’année où grandit le danger, aucun juif ne choisit de se convertir et de s’assimilé aux babyloniens, même pour sauver sa vie. Le peuple juif tout entier connut un profond réveil qui le ramena à la Torah et aux Mitsvot d’un coeur sincère.Pendant toute une année, il fortifia sa foi et sa pratique des commandements de D.ieu. C’est par ce mérite qu’il put se dresser contre ses ennemis et les détruire le 13 Adar, le jour même qu’Haman avait prévu pour la « solution finale ». Une partie du peuple juif se sont battu contre les goyim et une autre partie priait D.ieu. Nous sommes une seule et même entité, il n’y a pas d’égalité mais bien la complémentarité, c’est pour cela que Am Israël et uni.  Ainsi, le peuple juif avait révélé sa personnalité profonde. Il avait ganté le droit de sortir d’exil, de retourner sur la Terre Sainte et d’y reconstruire le Temple. Comme cela arrivera en ce temps-là puisse-t-il en être de même pour nous en notre temps.

 

MITSVOT DE POURIM

 Le Jeûne d’Esther (ou Ta’anit Esther)  : 

C’ est un jour de jeûne observé dans le judaïsme de l’aube a crépuscule du 13 Adar, à la veille de Pourim, en commémoration du jeûne de trois jours observé par les juifs de Perse lors des faits relatés dans le Livre d’Esther : Esther, pressée par son oncle Mordéhaï, doit intercéder auprès du roi Arachvéroch en faveur de son peuple, que le ministre Haman projette d’exterminer. Or, Esther craint pour sa vie en allant déranger le roi sans qu’il ne l’ait convoquée. Elle demande donc au peuple juif tout entier de jeûner pour elle et avec elle 3 Jours et 3 nuits. Finalement, D.ieu aidant, le roi subjugué par sa beauté de la reine malgré sa fatigue , lui tend son sceptre royal, de telle sorte qui préserve sa vie,  et celle-ci sera à même de révéler au roi les projets de Haman, qui finira pendu sur la potence même qu’il avait préparée à Mordéhaï. Ce jeûne s’est perpétuée jusqu’à nos jours, ainsi qu’il est écrit (Esther 9) : « Et ils acceptèrent sur eux et sur leurs enfants d’assumer leurs jeûnes et leurs pleurs. » Si le 13 Adar tombe un Chabbat, on jeûnera le jeudi précédant celui-ci.

 Ecouter la Méguila : 

 Les juifs ont priés jours et nuits pour être délivré, ainsi on écoutera une fois la Meguila le soir (la veille de Pourim, et une seconde fois en journée, pendant la journée de Pourim, afin d’être quitte de la mitsva. Si l’on écoute la Meguila à la radio on n’est pas quitte de la mitsva, certains bakhourim de la yechiva (étudiants de la yechiva) se déplacent à domicile pour lire la Méguilat Esther. Lorsque le nom d’Haman est cité, nous faisons tourner les crécelles et tapons du pied pour effacer son souvenir. On peut dire aux enfants que Pourim est le seul moment de l’année où faire du bruit est une mitsva ! A part lors de la lecture, car si nous n’avons pas entendu ne serait-ce un mot nous ne sommes pas quitte de la mitsva.

 Matanot Laévionim ( Donner des « Cadeaux aux Pauvres): 

 

Se préoccuper de ceux qui sont dans le besoin est, pour un Juif, une responsabilité constante, car nous devint rétablir la justice et cela nous enseigne le Hessed (la bonté), le fait de se tourner vers l’autre. Cependant, à Pourim, se souventir des pauvres fait l’objet d’une Mitsva particulière. il faut donner à aux moins deux pauvres (juifs), de préférence pendant la journée de Pourim. Nous pouvons transmettre le don à une association juive pour les nécessiteux. Les jeunes enfants doivent accomplir eux aussi cette mitsva. Nous devons donner suffisamment à chacun pour que le pauvre puisse faire la mitsva du Michté (le festin de Pourim).

 Michloa’H Manot ( Envoyer des Cadeaux) : 

 

idée sucrée

 A Pourim, nous soulignons l’importance de l’unité et de l’amitié entre les juifs en envoyant des cadeaux composés d’aliments ( avec minimum deux sortes de brahot ex: mezonot & Chéakol). Nous pouvons en envoyer à de amis, mais la plus grand mitsva,  « l’idour mitsva » (l’embellissement de la mitsva ) est d’envoyer ce cadeaux à une personne avec qui vous êtes à froid, ou disputé. Faire le premier pas est d’une grandeur sans nom et le pas vers D.ieu.  Par ailleurs, Il convient que les femmes envoient aux  femmes et les hommes aux hommes ( à part si c’est son époux). Pour finir, il est bien de faire participer une autre personne à votre michloah manot, le faire à deux ou que l’autre lui envoie celui que vous avez préparé en disant biensur que cela vient de vous.

Faire le Michté (le Festin : repas de fête) : 

 Après la deuxième la lecture de la Meguila le jour de Pourim, nous organisons un festin l’après midi jusqu’au soir. Nous avons la mitsva de manger de la viande ou du poisson . Toute la famille et amis se réunissent pour se réjouir dans l’esprit du jour.

Les Prières Spéciales : 

 A Pourim, nous récitons le passage « Al Hanissim » dans la Amida, le soir (Arvit), le matin (Cha’arit) et l’après midi (Min’ha), ainsi que dans la bénédiction après le repas. Le jour de Pourim on ne travaillera pas, et il est reconnue si l’on travaille ce jour, aucun bénéfice financier ou autre en résultera.

 

Olam signifie « monde » en hébreux, qui a pour chorèch (racine) le mot Elèm qui signifie « voilement ».

De même qu’une main placé devant les yeux peut cacher la plus grande chaîne de montagnes,

de même la vie matérielle occulte la Lumière et les mystères que prodigue le monde.

Et celui qui peut éloigner de ses yeux cette vie étriquée comme on retire une main,

celui-ci contemplera l’immense clarté des mondes intérieurs.

Rabbi Nahman de Breslev, Prière numéro 2 547.

A nous de dévoiler la Lumière Divine  !

Pourim Cacher Sameakh !

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