top of page

 

Le Couple : Une Histoire de Connexion

 

 

 

Au Mont Sinaï, quand D. nous a donné la Torah, soit les 10 Commandements, Il ordonna à Moshé Rabbénou de parler aux femmes avec douceur et délicatesse, tandis qu’aux hommes, il devait s’adresser d’une façon précise et succincte (Chémot 29). Nous apprenons de ce passage, la manière de communiquer avec son conjoint. En effet, pour faire passer un message à son mari ou une remarque, la femme utilise très souvent des sous-entendus, des phrases plus subtiles en pensant que son interlocuteur pourrait comprendre le sens du message. Cette pensée est erronée. De plus, l’homme pense qu’en s’adressant de façon directe à sa femme sans trop de finesse et de diplomatie, elle saisira de manière plus nette la situation, mais d’un côté ce dernier ne comprend pas la raison de sa frustration (celle de son épouse) lorsqu’il s’adresse à elle.

Tout d’abord, il faut savoir que l’homme et la femme ne sont pas égaux mais complémentaires. Chacun doit travailler sur soi afin de révéler le potentiel de l’autre. Ainsi, être dans une mentalité de donner et non de recevoir, voici la clé de la réussite au sein du couple. Dans le Talmud il est écrit que « les opposés sont comme un, il n’y a de l’obscurité que par la lumière, et de la lumière que par l’obscurité. Pas de nuit sans jour et pas de jour sans nuit. » Nous comprenons de ce verset (passouk) que le but n’est pas d’être identique , mais d’assimiler au fond de soi que l’homme n’est qu’une moitié de lui-même et ne peut être appelé « Homme » (Gévère) que lorsqu’il s’unit à sa femme, afin que celle-ci l’épaule et le dirige dans sa chli’hout (mission) dans ce monde, et réciproquement.  Avant notre venue au monde, D. divise la nechama ( l’âme) en deux : une partie ira dans l’essence féminine et l’autre partie dans l’essence masculine. Ainsi, nous ne sommes complets que par le mariage et l’union avec notre moitié, afin que, tout au long de notre vie, nous nous perfectionnons dans nos midot (traits de caractères) , avec notre conjoint qui est là pour nous corriger. L’homme et la femme sont des associés, les maîtres de leur propre Beth Hamikdach (sanctuaire), de ce fait, chacun à son rôle et son devoir. Revenons au premier verset, pour communiquer ensemble il n’est pas sujet de décrypter ni de déchiffrer son conjoint, ni encore de croire qu’il peut deviner vos pensées, mais bien de s’adresser à lui de telle manière qu’il comprenne vos sentiments et vos opinions tels que vous les apercevez afin d’éviter des discordes et des incompréhensions. Car là où la dispute apparaît dans un couple, la Chékhina (Présence Divine) disparaît (hasvé chalom). Lorsque le Chalom (paix) est présent dans le foyer, la Chékhina réside. Nous pouvons en conclure que tout est une question de connexion. Pour établir une connexion dans le couple, je vous donnerai l’exemple d’une prise et d’un interrupteur : Chacun doit s’adapter à l’autre en se mettant à sa place. L’interrupteur possède la forme de la prise et la prise est construite de telle sorte qu’elle s’adapte à l’interrupteur afin qu’ils s’accordent pour laisser passer le courant et illuminer la pièce par cette énergie véhiculée. Or, le courant ne peut être établi sans ces deux éléments. Les deux sont indispensables pour véhiculer de l’énergie et créer une belle et scintillante lumière. L’interrupteur et la prise ne sont pas égaux et incomplets sans l’autre, mais sont complémentaires. De même,  ensemble,  le mari et son épouse illuminent des univers entiers, ainsi que leur vie d’amour, de tolérance, de paix, de joie, et remplie d’ étincelles de Torah.

Une ETSA ( CONSEIL)  : Héchèt Hayil (femme vertueuse) , parlez à votre époux de manière claire et précise. L’époux devra de son côté parler à sa femme de manière douce et diplomate.

J.L.M. vous souhaite Chavoua Tov !

© 2023 by Name of Template. Proudly made by Wix.com

bottom of page