
בס"ד


Tsniout : Be or not to Be ? Être ou ne pas Être ?
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La Femme Juive est une Reine, sa Tsniout sa Couronne
La Tsniout se trouve en premier lieu au fond de soi. Si nous possédons les fondations adéquates nous pouvons construire un beau et grand Beth Amikdach intérieur. En effet, un diamant n’est pas vendu à l’état brut directement, il n’est pas vendu chez un bijoutier même si il possède ce statut de « pierre précieuse », il possède ce potentiel de richesse mais n’a pas encore atteint ce stade de dévoilement.Pour cela, on l’affine, on le taille, et ainsi plus on le travaille plus il possédera de diverses facettes, plus il deviendra chère et précieux et plus il sera d’une valeur inestimable et brillera de mille éclats.Il en est de même pour notre nechama (âme) on travaille nos midot (traits de caractères) afin de ce raffiner, plus on exploite ce raffinement de l’être plus la richesse ce fait grande. Etre tsniout ne passe pas que par le vêtement, mais occupe cependant une place importante. La tsniout c’est posséder une certaine prestance, une élégance digne d’une Reine, et une certaine pudeur.La tsniout est à la fois une question d’accoutrement mais aussi de comportement, qui est fondée à travers la façon de parler, d’agir, par la tolérance, la gentillesse, la générosité, la façon de s’exprimer, de regarder, de penser, de se tenir, de manger… Ses nekoudot (points) témoignent de sa Noblesse. Le vêtement concrétise cette approche spirituelle. La bat Israël est la fille du Roi des rois. Elle doit être fidèle et être à la hauteur de son statut de Princesse et porter la parure Royale, telle est la puissance de la tsniout. La Femme Juive est une Reine , sa Tsniout sa Couronne…
D’autre part, notre nechama est un trésor, des roses,des saphirs..Cependant, nous n’allons pas les envelopper ni dans du plastique, ni dans l’aluminium, ni même les laisser sans protection, et donc à la vue de tous hasvé chalom, ses derniers perdraient de leurs valeurs et du respect légitime qu’ils devraient avoir à leur égard ! On les couvre ainsi dans de la soie, dans un jolie coffre (vêtements) pour correspondre, et être à la hauteur de la valeur de ce que contient le contenu. De même, une Reine ou une Princesse, doit avoir un comportement digne de son titre, et une tenue digne de son statut royale.. De même, à nous d’être digne de notre Royauté, enfants du Roi des rois ( adochem melekh, malakhei’ amélakhim akadoch baroukh hou). C’est pourquoi nos Matriarches, notamment la reine Esther, étaient considérées comme les plus belles femmes du monde. Nos Sages disent que «Rien n’est plus beau que la Tsniout » (Tan’houma Ki Tissa 31). La Femme est un Beth Amikdach, un lieu kadoch où réside D.
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La Femme Juive : aussi Précieuse qu’un Sefer Torah
La Femme Juive est comme un Sefer Torah cachère qui a droit elle aussi à un bel étui qui le protège et l’honore. En effet, la Femme a autant de valeur que ces mots de kedoucha qui compose le Sefer Torah, les 600 000 lettres correspondant aux nechamot (âmes) présentent lors de Matan Torah (Cadeau de la Torah). Couvrir quelque chose ne signifie pas systématiquement que l’on en a honte. Avez-vous remarqué comment nous traitons un rouleau de la Torah ? Nous ne le laissons jamais reposer découvert. Il est caché sous plusieurs épaisseurs. La Torah est gardée dans une synagogue, dans l’Arche, derrière un rideau, enveloppée dans un manteau, maintenu étroitement fermé par une ceinture. Il n’est sorti que pour être employé à des fins sacrées, pour être lu durant l’office des prières. En ces moments particuliers, nous ouvrons délicatement le rideau, ouvrons les portes de l’Arche, sortons la Torah, la découvrons et la déroulons lorsque nous nous unissons à H ( dans un contexte spécifique comme lorsque l’on s’unit avec son époux, rien ne peut être plus beau et plus kadoch). Dès que nous avons terminé la lecture, nous la rhabillons immédiatement et la remettons en place. Pourquoi faisons-nous tout cela ? Pourquoi ces efforts pour dissimuler la Torah ? En avons-Y a-t-il quelque chose à cacher ? Y a-t-il quelque chose de laid dans la Torah ? Bien sûr que non. C’est tout à fait le contraire.Parce que la Torah est notre objet le plus sacré, parce qu’elle est tellement sainte et spéciale et précieuse, nous ne la laissons jamais inutilement exposée. Nous la gardons recouverte parce que nous ne voulons pas la traiter avec légèreté. Si la Torah était toujours ouverte et visible, elle pourrait devenir trop familière, et sa sainteté s’en trouverait minimisée. En la dissimulant aux regards et en ne la sortant qu’aux moments appropriés. La même chose est vraie de nos corps. Le corps est la sainte œuvre de D.ieu. C’est le lieu sacré de révélation de l’âme. La manière dont nous conservons le respect de notre corps est de le couvrir. Non parce qu’il est honteux, mais parce qu’il est tellement beau et précieux. nous conservons notre révérence et notre respect pour la Torah. Le corps féminin possède une beauté et un pouvoir qui surpassent de loin le corps masculin. Les Kabbalistes enseignent que le corps d’une femme possède une beauté plus profonde parce que son âme provient d’une source plus élevée. Pour cette raison, son corps doit demeurer discrètement couvert. « Levouch » signifie « habiller » en hébreux de la même racine que « boucha » qui veut dire « honte ».Or, le corps lui, n’a rien de honteux, ce qui l’est en revanche,c’est de ne pas être considéré comme d’avantage qu’un corps. Se couvrir est ainsi la manière la plus élémentaire de dire : » Je suis d’avantage qu’un corps ». La Torah est comme un fruit: l’épluchure semble amère mais à l’intérieur se révèle une essence plus douce et sucrée que le miel. Comment savoir si l’on aime si l’on ne goûte pas? Comment savoir si tout ce que l’on a pu dire par erreur sur les difficultés et les obstacles qu’elle cause (la Torah),comme par exemple les hallakhot (lois) de Chabbat ou la Tsniout, tombent dans l’oubli dès que l’on a ressenti le bonheur et la kedoucha qui en émanent.
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La Tsniout : La Protection d’Israël
Par ailleurs, on lit dans Ki Tétsé (Dévarim Ch. 23, v.10 et versets suivants) : « Quand tu marcheras en corps d’armée contre tes ennemis … car l’E-ternel ton D. marche au centre de ton camp pour te protéger et pour te livrer tes ennemis: ton camp doit donc être saint. Il ne faut pas que Hachem voit chez toi une chose honteuse, car Il Se retirerait d’avec toi. » Si la tsniout dans le comportement, le langage ou l’habillement (‘ervath davar), n’est pas respectée, même du fait d’une seule personne, la Chékhina (Présence Divine) se retire immédiatement et le Klal Israël n’est plus protégé. Si, au contraire, le camp est saint, il ressort clairement de ces versets que Hachem est parmi nous, à nous défendre et à nous protéger. En conclusion, la tsniout est un grand privilège, un signe de distinction et de noblesse pour la Bath Israël, et non pas un fardeau, « Si ton rôle te pèse tel un fardeau sur tes épaules, c’est que tu t’es « trompé de valise » : la tienne est légère et pleine de diamants », disait le Maguid de Douvno. C’est ainsi que la Femme Juive jouera un rôle capital dans la Guéoula, suivant le chemin de nos mères en Egypte.
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L’influence de la Société Goy
Nous constatons que le plus grand yetser ara de la femme est la tsniout. Une certaine complexité à révéler son essence spirituelle au niveau de la matière, de passer à la pratique à ce sujet là spécifiquement. Car en effet, élevée dans une majorité dans cette société goy, là où tout est exposé, rien n’est sacré, où l’image de la femme est détruite, rétrogradante, vue d’une manière péjorative, où celle-ci représente qu’un simple bout de chair, de viande..une certaine consommation de l’être. La société impose ses idées, ce qui est valorisant ou pas, ce qui est jolie ou non, donnant plus d’importance au contenant qu’au contenu. Mais que sait-elle (la société) de la femme par rapport à Celui qui l’a créé ? Chez nous, le contenu est le plus essentiel mais le contenant doit être à son image. Le judaïsme élève la Femme au plus haut grade, comme une Princesse, la Princesse d’Israël. Ainsi, nous devons changer ces pensées erronées . Certes, ce n’est pas simple,or, il n’y a rien de paradoxale à être apprêté, et ainsi, associer modernité de notre époque et nos valeurs juives. En étant tsniout on redécouvre l’être et la vie elle-même, l’élégance, la féminité, le rayon de lumière digne d’une Echet Hayil (femme vertueuse). La tsniout est l’identité de la femme, elle donne une prestance, une emprunte unique, c’est la parure Royale de la femme juive.
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« Le Manque de Tsniout est un manque de Confiance en Soi & un Iyouch (un renoncement) de sa Beauté Intérieur. »
Le corps est une coquille que l’on doit sublimer par la nechama (âme). Une coquille que l’on peut décorer mais qui n’est qu’accessoire. Voici un machal (un exemple) afin de vous faire comprendre l’importance de la tsniout : Un coffre au trésor est tellement recherché, non pas pour son contenant mais pour son contenu. Sans le trésor (l’âme) qui est l’intérieur ce ne serait qu’un coffre en boit qui n’est qu’éphémère, qui pourri au file du temps. Par contre, les rubis, les émeraudes, les perles…. sont l’essences même de ce que l’on convoite : la nechama, cette richesse si précieuse . Mais voilà, ici bas les principes sont inversés, on nous fait croire que la boite qui pourri au fur et à mesure du temps est le plus important. Influencé, nous jetons les diamants et nous gardons la boite. Ce n’est qu’après 120 ans que nous nous rendons compte qu’on était venue sur terre pour prendre le plus de diamants possible (les mitsvot) et que l’on c’est fait « manipuler » dans ce monde d’illusion où nous avons amené que des boites vides. En hébreu « monde » ce dit « olam » qui vient du même chorèch (racine) que « »Elèm » qui signifie « Voilement ». N’oubliez pas que notre chlihout (mission) est de ramener le plus de diamants (des mitsvot) possible, remplir notre nechama et non des boites vides, que D. nous en préserve.
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JEWISH LADY Mag conclu avec ces dernières phrases :
La tsniout est d’un glamour, d’une féminité, et d’une beauté authentiques ! De même qu’une Princesse digne de son nom nécessite un Palais pour la « vêtir » de sa Royauté, de même la tsniout d’une femme est sa couronne. Cette dernière ne désavantage pas la personne, bien au contraire, elle l’embellie, et lui révèle une valeur inégalable. Inversement, la femme s’habillant pritsout (découvert, non tsniout) renvoie une image rétrogradante, d’une femme objet, valorisant ça chair, en transmettant cette image de consommation de la femme, mettant en avant sa coquille, au lieu du trésor qu’elle contient. Le textile, le vêtement donnent un style, une prestance, reflétant une personnalité affirmée, jouant avec divers tissus , assemblant diverses couleurs… nous affirmons notre être mais aussi notre emprunte en tant que Juive ! Moins tu as de tissus plus tu n’es pas, et plus tu possèdes du tissu sur toi , plus tu es quelqu’un ! Car l’enveloppe doit être à l’image de son être. En effet, si l’on aime ce que l’on dégage à travers notre personnalité et la lumière qui se dévoile, on a aucunement le besoin de tout montrer. La Tsniout est accessible à chaque bat Israël, associer la modernité de notre temps et la richesse des valeurs juives. La femme qui a la beauté extérieure sert de modèle, et celles qui a la beauté intérieure sert d’exemple » soyez la « Lady Commandements » de votre entourage ! La Tsniout est en elle même une identité, une empreinte, une marque et un mouvement qui est d’actualité de tout temps. la Tsniout est une Mode Indémodable !
Alors…. To be or not to be ?
Machiah Now !