בס"ד
Pourquoi D. a-t-Il créé le Monde & l’Homme ?
“Chaque personne doit penser: Parce que le monde a été créé pour moi, je dois essayer d’en faire un monde meilleur.” (Rabbi Na’hman, Likouté Moharan I, 5)
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« La Femme Juive est une bougie, constamment
son coeur et son âme s’élèvent vers le Ciel
et éclairent les pas de tout être. »
J.L.M.
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Le 25 Elloul D. créa le monde, et six jours après le premier Homme le 1er Tichri. Le Midrach raconte que D. a créé volontairement un débat entre deux anges, cela afin de savoir si il était bon que l’Homme (Adam) fut créé. Alors le premier ange dit : « Non car il est source de haines, de guerres, de destructions, et donc de conflits, il n’est que mensonge, l’homme tend vers le mal, ne créé surtout pas l’homme (Al Ybaré) ». L’autre ange dit « Oui créé l’homme, car il n’est qu’amour, il n’ est que vérité, il te servira avec ferveur, l’homme est bon, hessed, droit et juste (tsadik), il sera à l’image que D. (c’est-à-dire la volonté du Créateur d’avoir créé un monde dans le bien sans contrepartie), possédant le pouvoir de construction par la parole et ses actions…pour toutes ces raisons, créé absolument l’homme (Ybaré) ». Or, lorsque les deux anges donnèrent leurs avis, au milieu de cette « Yechiva Céleste » et de ce « Débat Céleste », D. profita au cours de cette makhloket (désaccord) de créé l’homme. Les anges ne comprenant pas Son geste, Lui demandèrent pourquoi ? Pourquoi n’as-tu pas attendu qu’il y est un avis fixe ? D. répondit que « Si on avait donné une raison à son existence, et donc dans quelle utilité on devait le créer, si on avait donné une raison avant même qu’il fut créé, l’homme serait un ange, sans libre arbitre, sans choix et donc sans mérite. Le besoin de cette création, qui est le mien, ne peut être choisi et contrôlé. Un ange, contrairement à l’homme, n’a pas de libre arbitre et est programmé tel un robot qui fait ce qu’on lui dit sans avoir une réflexion quelconque. Alors que l’homme sera récompensé à sa juste valeur . Après la faute de Adam Harishon, le but de celui-ci sera donc de s’améliorer et de progresser, d’évoluer, et de ce fait, réparer la faute du premier Homme ainsi que ses propres fautes. Il devra trouver le bon chemin, celui de la Torah, qui donnera un sens à sa vie et le guidera à la joie (la simha), dans la droiture, et la sagesse. Il aura le mérite de revenir vers Moi, de Me chercher et de se rapprocher de Moi.
QUEL EST LE BUT & LA FINALITE DE LA CREATION DE L’HOMME ?
Donc dans le Midrach, on explique, comment D. provoque une discussion et qu’au milieu de ce débat avec les anges, Il courser-cuite la discussion, et Il créé l’homme au milieu. Quel est le pchaat (le sens simple) ? Qu’elle est la réalité conceptuelle de cette attitude ? C’est parce que l’homme doit rester une question . Si on avait décidé que l’homme devait être créé, alors l’homme aurait perdu son identité humaine, il serait devenu comme un ange ou comme un objet programmé, où le sens de sa vie est déjà établi avant même qu’il vive l’existence. Il fallait donc en naissant que l’homme soit une question « ouverte », que cette question ouverte soit posée à chacun d’entre nous.C’est pourquoi chaque individu doit se poser la question : Ybaré (créer) ou Al Ybaré (ne pas créer) ? Est-ce que ça vaut le coup d’être créé ou non ? Chaque être humain va justifier de sa propre Création. Si nous vivons une vie qui a du sens, si nous donnons un sens à notre vie, par le biais de la Torah et des mitsvot ; si nous faisons attention à nos pensées, nos paroles, si nous essayons d’établir un monde de Chalom (paix) d’ahavat Israël (amour du prochain), de tolérance ; si nous incluons Hashem dans notre vie, dès notre réveil, dans notre téfila (prière), avant de manger, dans la cacherout, dans la Tsniout, dans notre bouche, jusqu’à notre couché, alors nous donnons raison à l’ange qui a dit « Ybaré » , c’est-à-dire celui qui proclama « Créé l’homme ». En revanche, si nous détruisons et gâchons notre vie, par la oisiveté,la médisance, la jalousie, à transgresser la parole de D., on donnera alors (hasvé chalom) raison à l’ange qui a dit « Al Ybaré », « Ne créé pas l’homme ».Le but de la création de l’homme est de ne faire qu’Un avec son Créateur, de comprendre que nous faisons partie d’un système et appartenons à une même et unique flamme. Ainsi, ramener ce monde à l’Etat initiale, celui du Gan Eden. De faire une Maison içi-bas pour Hashem, telle est la mission du Peuple Juif. Chaque juif est une pierre du 3ème Beth Hamikdach (Temple) et est essentiel à cet aboutissement.
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LE CHEMIN DE LA TORAH & LE SENS DE LA VIE
A partir de cette fissure, de sa création sans raison et sans réponse, d’être ou ne pas être (qui représente l’homme), cela va créer chez lui, la possibilité de douter et de questionner. C’est là où vient la tristesse de celui qui est toujours dans le doute, celui qui ne s’engage pas, « Ybaré » ou « Al Ybaré » ? « Je fais ou je ne fais pas? », « peut-être ou peut-être pas », « peut être que oui ou peut être que non », « qui me dit que.. » ect. Ou bien, on va profiter de cette posture existentielle constitué d’être et de non être, pour être d’un « dynamisme questionnant », c’est-à-dire, on va s’intéresser à tout : il n’ y a pas une page de guemara sans question. Dans cette pensée là on grandi : il n’y a pas de question sans une réponse qui succède. La réponse donne du sens à la vie, et se sens de la vie bâtie la vie, construit une pyramide existentielle qui n’a pas de fin, elle est infini, et cela représente la joie, la Simha. La joie est la capacité de s’arracher au doute. Le questionnement donne une réponse, la réponse est le lieu de la joie, car si la réponse est grande et métaphysique, la joie c’est d’être capable d’être soi-même dans une dimension qui nous dépasse, qui rend ce « soi-même » éternelle. Vous l’aurez compris, on trouve la réponse à notre question, celle que nous avons besoin pour avancer, dans la Torah et dans son étude, voici le GPS du Monde ! C’est ce lien entre le fini et l’infini, c’est cette conjonction entre notre intrigue, notre identité, notre personnalité et la parole du D. qui nous rend infinie. La Torah permet donc à l’homme de conjuguer avec sa personnalité et la parole d’Hachem .
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